C'est fait, les Ost-Berlin Richter se sont qualifiés pour les 8emes de finale de la Coupe, en défaisant trois équipes françaises, les Mustarders de Dijon, les Rapidz Lyons de... Lyon, et les Mass Destruction W de Nantes. Dans la douleur.

Résumé:

Mustarders: La balle aux français, ceux-ci se dirigent vers la case bonus, leur star "Dodger" Knudsen balle en main; il ne tarde pas à être rattrapé par Claesen, Vacarella et Soe Lwin, pendant que "Gig" Wislander continue seul la course... Il inscrit un point, et là, stupeur: il décide de reculer, tente une passe (ratée) à Knudsen, et le QT se finit en mêlée générale.

Les Richter, fermement décidés à en découdre, s'élancent à leur tour, Soe Lwin à la pointe de l'attaque, et l'inexpérimenté Roller balle en main à l'arrière. Celui-ci lance la balle devant, Demyanekno court après et s'en saisit, mais n'a pas le temps de voir "Junior" Sorensen, la bave aux lèvres, lui débouler dessus. Phillipison profite de l'occasion et adresse un beau ballon à Wislander, qui inscrit deux points bonus supplémentaires.

La deuxième attaque dijonnaise est assez maladroite, puisque Knudsen, à la point de l'attaque, est seul, Wislander et Babar étant resté plantés sur leur ligne. Ce n'est qu'à la dernière phase que Babar se décide à passer à "La girouette" Bjerg, mais Demyanekno est sur la trajectoire et se saisit de la balle.

La dernière attaque est sur le point d'échouer, Bjerg et Phillipison ayant choisi pour cible Demyanekno, qui allait recevoir la balle de Ruck, mais ce dernier manque sa passe ! Demyanekno, plus rapide que tout le monde, subtilise la balle, mais se fait plaquer... C'est alors Bjerg qui se retrouve balle en main, en position de tir lointain ! Il tente sa chance, mais manque la cible. Demyanekno, toujours plus vif, et ayant échappé à un placage, bondit vers la balle, et lors de l'ultime phase de jeu, pourtant gêné par trois adversaires collés à lui, et deux autres à quelques mètres, adresse un caviar à Soe Lwin, qui, fort de son expérience, n'a pas le bras qui tremble.

Score final: 3 (Mustarder) à 5 (Richter)

Mass Destruction W : L'attaque berlinoise est un florilège de ratages. Tout d'abord, Roller manque la cible, et la balle atterit fort loin de Demyanekno, pourtant idéalement placé. Celui-ci rattrape la boulette en esquivant un placage de Damaso et en s'approchant du but, il tire à mi-distance... mais frappe sur le cadre !! Heureusement, Vacarella se trouvait au coeur de l'action, il récupère, esquive, et crucifie O'Caroll d'une frappe surpuissante à bout-portant... Quand on connait la force de ce joueur, on comprend que le malheureux gardien ait préféré bondir hors de portée de la balle !!!

Sur l'attaque nantaise, on doit avouer que personne n'a rien compris. Quatre nantais s'élancent, quadrillent le terrain, pendant que Buscaglia reste en retrait. Jusque là, rien à dire. De plus, Lemmens arrive à échapper à la vigilance des défenseurs, et se retrouve seul au milieu du terrain ! Jusque là, rien d'anormal. Mais c'est là que ça se complique. Huitième phase, Buscaglia a toujours la balle. Soe Lwin le rattrape, mais oublie de plaquer... Et ainsi jusqu'à la douzième, où il se décide enfin d'envoyer devant.... Mais l'interception de Ruck met un terme à cette scène pittoresque, il tente de renvoyer sur son capitaine... mais manque la passe.

Cette fois tout semble bien se dérouler pour les Richter, Demyanekno fout son vis-à-vis dans le vent, pendant que le reste de la défense reste statique, un joueur gardien, deux autres aux bonus, un devant le goal... Et ceci, jusqu'à la huitième phase ! Le Kolonel en était tout éberlué sur son banc, et n'arrêtais pas de répéter: "Mais qu'est-ce qui foutent ? Ils attendent quoi, là ? Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?.." Et là, c'est le drame: Demyanekno, pourtant impérial jusqu'alors, manque sa passe ! Koenig en profite pour relancer sur Lemmens dans la dernière phase, mais manque sa passe... Dommage, les nantais auraient pu inscrire un bonus, et il manque quelques secondes à Lemmens pour inscrire un joli but.

Deuxième attaque étrange des nantais: trois joueurs "appâts", la balle reste derrière, sur l'aile, en compagnie de Schlutter et Koenig. Ceux-ci atteignent la zone de but, mais sont interceptés par Ruck et Demyanekno. Et là, coup de théâtre, Ruck manque son placage sur Koenig !! Celui-ci va pouvoir s'avancer et tirer, d'autant plus que Schlutter, lui, n'a pas manqué Demyanekno, décidément peu inspiré sur ce match. Et bien en fait non, le coup de théâtre n'en était pas un ; Koenig décidé de ne pas bouger d'un pouce... Erreur fatale, Gyula Ruck ne manquera plus un placage de la partie, et le score en reste là.

Score final : 5 (Richter) à 0 (Mass Destruction W)

Rapidz de Lyon : Le duel des deux favoris allait enfin avoir lieu, même si les lyonnais comptent à ce moment autant de points que Dijon et Nantes... Les Richter s'élancent, Roller balle en main attend... Soe Lwin esquive consécutivement les placages de Bodart et Murugan au moment même ou Roller envoie à destination de Demyanekno, celui-ci se retrouve devant le but vide et n'a plus qu'à conclure d'une belle frappe.

Les lyonnais sont survoltés pour la deuxième phase, trois joueurs en couverture, "Star Platinium" Araujo et "Passe Partout" Chodge derrière, balle en main. Le premier choc à lieu au milieu du terrain, pendant que Araujo et Chodge passent... partout. Seul Araujo franchit le deuxième rideau défensif, rapidement rattrapé par un Demyanekno qui termine se promenade à travers l'attaque adverse, le public retient son souffle, la star berlinoise va plaquer le lyonnais... Et non ! Il n'a rien compris aux consignes, et il attend benêtement, Araujo n'a plus qu'à continuer son chemin pour inscrire tranquillement un but.

L'attaque berlinoise cafouille un peu, avec une première passe manquée, Demyanekno étant aux prises avec le redoutable Bodart, mais finalement, celui-ci récupère, ajuste sa passe en direction de Soe Lwin... Mais un coup de vent la dévie, elle tombe à quelques mètres, Soe Lwin plonge pour la récupérer, suivi de Chodge, puis il se décale et frappe: but.

La deuxième attaque lyonnaise met les Richter en difficultés, Demyanekno hésite sur la marche à suivre, mais Claesen réussit à plaquer Chodge juste avant la zone de but, c'est donc Chaourar qui se retrouve balle en main.... Se sentant en réussite, il tente un tir aussi lointain qu'hasardeux, et la balle retombe mollement à terre. Cette fois Demyanekno n'hésite plus, il s'élance vers la balle, rattrape Charoura, qui le plaque une fois avant de s'effondrer lamentablement... Le maraudeur allemand n'a plus qu'à aller récupérer la balle au pied du mur, avant de la relancer dans la zone adverse. Ouf !

Score final: 10 (Richter) à 5 (Rapidz Lyons) 

Bref, de jolis matchs, disputés dans des conditions climatiques très dures, puisque la tempête faisait rage, provoquant de nombreux ratages qui ont quelque peu gâchés le spectacle. Mais au milieu de cette avalanche de boulettes, les Richter ont su tirer leur épingle du jeu, rattrapant de justesse les erreurs, et parvenant à se surpasser dans les moments critiques, comme lors de la passe décisive de Demyanekno à Soe Lwin lors de la première rencontre.

Le tirage au sort a parlé, les Richter affronteront les terribles Thunderbirds de Milwaukee, qui ont décroché leur qualification pour la Golden League cette saison, la suite de la compétition ne sera pas de tout repos !

Buteurs: Soe Lwin (2), Vacarella (1), Demyanekno (1)

Intercepteurs: Demyanekno (1), Ruck (1)

Passes décisives: Demyanekno (1)

Der Zeit Magazine